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A propos de la notion de genre, de son histoire, que l’on rejette

[Il me paraît peu utile] de prétendre que le genre de la nouvelle ait connu une évolution
régulière avant Balzac ou depuis.
(D.F.Mc Cormak, Les Nouvelles de Balzac, Paris, Nizet, 1973, p.19)

Aussi semble-t-il un peu vain de s’arrêter sur ces distinctions extérieures qui n’empêchent pas « conte », « histoire » ou « nouvelle » d’être avant tout des romans, quoique de longueur moindre.
(Fr. Barguillot, Le Roman au XVIII° siècle, Paris, PUF, 1981, p.10)

Il n’y a pas de spécificité esthétique de la nouvelle.
(P. Lepape, La Voix de l’Aisne, 1er juin 1988, p.11)

Quand (sic) au Silence de la mer de Vercors [39 pages dans les premières éditions du texte paru seul], même si l’auteur l’a sous-titré récit , c’est un vrai roman. […] [La nouvelle] n’est certainement pas histoire.
(J.G.Linze, « Une certaine idée de la nouvelle », Bruxelles, Palais des Académies, 1992, p.94-95)

Adoptons une définition de la nouvelle qui peut faire l’unanimité : un roman en raccourci.
(Cahiers Simenon 6. Le Nouvelliste et le conteur, 1993, p.39)

…il n’est guère possible de parler d’une histoire de la nouvelle, puisque la « nouvelle » , à proprement parler, n’existe pas.
(M. Borgomano, E. Ravoux-Rallo, La Littérature française du XX° siècle. 1. Le Roman et la nouvelle, Paris, A. Colin, 1995, p.170)

Publié dansPetit sottisier de la nouvelle